Les sirènes noires
de Jean-Marc Souvira
(FleuveNoir - Novembre 2015)
448 pages
448 pages
Mon avis : j'ai adoré ce roman policier
⭐⭐⭐⭐⭐
⭐⭐⭐⭐⭐
Une fois n'est pas coutume (ça a du m'arriver deux fois dernièrement), je peux l'affirmer : j'ai adoré ce roman. Un vrai roman policier écrit par un vrai Expert (et pas à l'américaine donc bien de chez nous hein), et qu'est-ce que c'est bon !!
Je craignais que l'histoire soit compliquée, ou de ne pas aimer les personnages... surtout que j'avais lu le résumé de la 4ème de couv' et compris que plusieurs histoires se croisent (et comme je suis souvent dérangée, interrompue, je fais mille choses... bref j'avais peur de manquer de concentration), mais l'histoire me tentait trop pour son originalité :
"Une plongée dans la criminalité africaine à Paris, avec ses rites, ses croyances, sa magie... Une enquête du commissaire Mistral.
03h20 du matin, Ouest parisien. Le commissaire Mistral écoute un morceau de jazz, son humeur à l'unisson. Les lumières de la ville défilent à travers la vitre. Plongée en apnée dans son âme. Il ne le sait pas encore mais le compte à rebours a commencé.
Plein jour, sud-est du Nigéria. Les tambours résonnent. Margaret, 17 ans, corps de déesse et coeur sur le point d'exploser d'émotion, s'avance sous la tente. La cérémonie débute. Elle ne le sait pas encore mais son destin, et celui de sa famille, sont sur le point de basculer.
Retour à Paris. Un homme guette, attend, les sens en alerte dans l'obscurité. Il n'en peut plus. Il fredonne comme une litanie sans fin son morceau culte d'AC/DC. Il savoure par avance le moment où il possèdera sa proie.
Le tic-tac s'égrène. Le point d'impact de ces trajectoires humaines est imminent.
03h20 du matin, Ouest parisien. Le commissaire Mistral écoute un morceau de jazz, son humeur à l'unisson. Les lumières de la ville défilent à travers la vitre. Plongée en apnée dans son âme. Il ne le sait pas encore mais le compte à rebours a commencé.
Plein jour, sud-est du Nigéria. Les tambours résonnent. Margaret, 17 ans, corps de déesse et coeur sur le point d'exploser d'émotion, s'avance sous la tente. La cérémonie débute. Elle ne le sait pas encore mais son destin, et celui de sa famille, sont sur le point de basculer.
Retour à Paris. Un homme guette, attend, les sens en alerte dans l'obscurité. Il n'en peut plus. Il fredonne comme une litanie sans fin son morceau culte d'AC/DC. Il savoure par avance le moment où il possèdera sa proie.
Le tic-tac s'égrène. Le point d'impact de ces trajectoires humaines est imminent.
Et en fait, vous êtes happé dans cette histoire qui est parfaitement claire et très prenante, et surtout très réaliste !! C'est le travail de Jean-Marc Souvira, commissaire de police, qui a écrit ce roman (c'est le troisième) donc l'expérience il l'a !! Il relate d'un ton juste, précis et percutant la réalité des enquêteurs : ils sont confrontés à des crimes non-résolus toujours d'actualité, à des tueurs en série, à des fanatiques qui pratiquent le vaudou, de très nombreux dossiers à traiter en même temps, ou parfois à laisser de côté, à regret !! Les policiers dorment peu et restent acharnés. C'est exactement ce qui ressort de ce roman.
Et contrairement à ce que j'ai lu ici ou là, j'ai adoré le côté "humain" de son roman qui évoque la traite des blanches, les réseaux de prostitution, les rapports entre les enquêteurs. Et Jean-Marc Souvira a très bien su mettre en avant le destin tragique de ces Africaines et j'ai particulièrement aimé la vieille prostituée Sylvie. Les descriptions sont tellement réelles...
Bien évidemment le Commissaire Ludovic Mistral est attachant aussi : il est tiraillé entre son devoir de père et de mari, et celui d'enquêteur consciencieux, ces deux rôles lui tiennent à coeur. Le tout sur un fond sonore de Jazz, un tableau très complet qu'on imagine : on est vraiment plongé avec le Commissaire Mistral et on le suit partout. Une très belle immersion.
Et contrairement à ce que j'ai lu ici ou là, j'ai adoré le côté "humain" de son roman qui évoque la traite des blanches, les réseaux de prostitution, les rapports entre les enquêteurs. Et Jean-Marc Souvira a très bien su mettre en avant le destin tragique de ces Africaines et j'ai particulièrement aimé la vieille prostituée Sylvie. Les descriptions sont tellement réelles...
Bien évidemment le Commissaire Ludovic Mistral est attachant aussi : il est tiraillé entre son devoir de père et de mari, et celui d'enquêteur consciencieux, ces deux rôles lui tiennent à coeur. Le tout sur un fond sonore de Jazz, un tableau très complet qu'on imagine : on est vraiment plongé avec le Commissaire Mistral et on le suit partout. Une très belle immersion.
Lu et apprécié !
Voila, il me reste une chose à faire : lire les 2 premiers romans de M. SOUVIRA :
et j'espère aussi qu'il en écrira d'autres ! Sachant qu'il est occupé : Jean-Marc Souvira est commissaire divisionnaire, il exerce au sein de la
Police judiciaire depuis plus de vingt-cinq ans. Il a dirigé l’Office
Central pour la Répression de la Traite des Êtres Humains, puis l'OCRGDF
(l’Office Central pour la Répression de la Grande Délinquance
Financière). Il est actuellement en poste à la Direction de la
Coopération Internationale.