mardi 28 février 2017

Bilan de mes lectures de Février


Je suis vraiment ravie de mes lectures de février.
Le bilan est excellent, les livres ont étés lus et approuvés.

Tous les auteurs ont une imagination conséquente, débordante, comme Michaël Fenris, Brice Bigaré, et Ofir Touché Gafla. J'ai adoré lire leurs histoires, très bien construites, qui nous emportent dans des univers vraiment intéressants. Le livre "Underground" (chronique  ici) qui paraît le 9 mars est plus un suspens psychologique et un huis clos, j'y ai été un peu moins sensible parce que je venais de vivre deux apocalypses et des frissons avec Reset (chronique ici) et le Syndrome Noah (chronique ici), alors l'histoire m'a semblée plus légère et convenue. Le monde de la fin (chronique ici) est une histoire merveilleuse et riche, j'ai vraiment aimé ce monde d'après, où même les arbres généalogiques sont vivants.

Enfin la 6ème extinction (chronique ici) que j'ai dénichée au hasard d'un rayon m'a sauté dessus, tel un appel, puisqu'il s'agit de prendre connaissance de notre propre extinction. Ce n'est pas une fiction, mais une enquête journalistique sérieuse et déconcertante. Je ne l'ai pas encore terminé car je lis progressivement ce travail scientifique pour bien en comprendre toute l'importance et l'urgence.

Et bientôt.... le Thème de mars ! 

Lu et approuvé : La 6ème Extinction de Elizabeth Kolbert


La 6ème Extinction
de Elizabeth Kolbert
Paru en août 2015 - 352 pages
Aux Editions La Librairie Vuibert


Mon avis : une véritable enquête à lire d'urgence 
avant la fin du monde
5*

A défaut de lire le thriller "Extinction" j'ai préféré lire la 6ème Extinction, intriguée par la couverture "Prix Pulitzer 2015". Je ne l'ai pas encore terminé. Ce n'est pas un thriller et pourtant c'est tout aussi terrifiant, c'est l'histoire de l'Homme. Et elle est édifiante.

13 chapitres, comme autant d'histoires, sont proposés et relatent chacun le destin d'une espèce donnée. Ce livre est extrêmement enrichissant et nous fait prendre conscience de notre environnement en cours de destruction. J'ai beaucoup aimé ce travail journalistique, sérieux et fouillé, et la façon dont Elizabeth Kolbert l'a rédigé. On est au coeur de ses investigations auprès des scientifiques et spécialistes, et des endroits où elle s'est rendue. 

Ce livre devrait être mis dans toutes les mains, y compris dans celles de "climato-sceptiques" ou sceptiques tout court, les inconscients, les insouciants, les jeunes et les moins jeunes, les monstres orange gentils ou non, tout le monde devrait être au courant... Cet ouvrage mériterait d'être plus qu'un événement journalistique comme c'est précisé sur la 4ème de couverture, c'est un phénomène.

Lu et approuvé.

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Présentation de l'éditeur :

Depuis l'apparition de la vie sur Terre, il y a eu 5 extinctions massives d'espèces. Aujourd'hui, les scientifiques estiment que le monde est en train de vivre la sixième, peut-être la plus dévastatrice de toutes. Cette fois, l'homme en serait la cause. En sera-t-il la victime ? Pour prendre enfin la mesure du moment décisif que l'humanité est en train de traverser, Elizabeth Kolbert signe une vaste enquête sur l'épopée de la vie terrestre. A la croisée du reportage de terrain et de l 'histoire des idées, elle donne à voir la science en train de se faire tout en donnant la parole à de grands savants tels Cuvier, Darwin et d'autres. Loin de tout dogmatisme, elle a arpenté la planète à la rencontre de scientifiques sur leurs lieux de travail, pour raconter le destin d'espèces disparues ou menacées (la grenouille dorée du Panama, le rhinocéros de Sumatra, une ammonite du Crétacé). Dans une prose limpide et percutante, aussi rigoureuse qu'accessible, Elizabeth Kolbert réussit à rendre compréhensibles et sensibles des concepts généralement difficiles à appréhender.


Biographie de l'auteur :

Elizabeth Kolbert est journaliste au New Yorker, spécialiste des questions liées à l'environnement et déjà auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. "L'une de nos meilleures journalistes scientifiques", selon Al Gore.


A paraître le 9 mars 2017 : Underground de S.L. Grey


Underground
de S.L. GREY
À paraître le 9 mars 2017
306 pages
Éditions FleuveNoir / Éditions 12-21

Et si la menace ne venait pas de l'extérieur ?



Mon avis : 10 petits nègres survivalistes
dans un Bunker
4*


Ce livre correspondait tout à fait à mon thème de ce mois-ci : la Fin du Monde. Alors ce livre était le bienvenu.

Un virus fait des ravages sur terre tuant des millions de gens. Dans ce contexte, des personnes se réfugient dans un Bunker appelé "le Sanctuaire" occupant un appartement qu'ils ont acquis au préalable en cas de fin du monde.

Ce court roman assez rythmé (qui m'a rappelé les 10 petits nègres de Christie pour l'ambiance) relate le destin de survivalistes vivant une situation qui les isole du monde, les confronte à la mort. La suspicion vis à vis des autres habitants est omni présente, tout le monde s'accuse... alors qui est coupable ? A la fois roman à suspens, psychologique, l'ambiance fin du monde est bien pensée. Comment faire cohabiter toutes ces familles, avec une organisation stricte, le rationnement, sans communication avec le reste du monde ? La promiscuité est compliquée. Elle l'est encore plus quand tout se dérègle dans le Bunker. Prisonniers de leur abri, le stress et la peur augmentent, les morts s'accumulent, le Sanctuaire va-t-il devenir le tombeau des habitants ?

Meme si j'ai passé un bon moment avec ce roman simplement écrit, je dois admettre que je n'ai pas été subjuguée. Le premier tiers nous fait faire connaissance avec les personnages assez bien dépeints, les événements s'enchaînent, j'ai trouvé quelques lenteurs dans le second tiers, et dans la dernière partie tout s'accélère ! La fin est originale alors j'attribue 4* car ma note se situait plutôt à 3... 

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Description :

Suite à l’apparition d’un mystérieux virus et à l’explosion d’une fulgurante épidémie, le monde entier a plongé dans le chaos. Mais un petit groupe d’individus s’est préparé à ce cataclysme. Transportant le strict nécessaire, ils se dirigent vers le Sanctuaire, un luxueux complexe souterrain de survie et d’autosuffisance.

Parmi eux, se trouvent James et Vicky, couple de cadres richissime, converti aux théories « survivalistes ». Il y a aussi la famille Guthrie, dont le père, fervent républicain et fan d'armes à feu, supporte mal la présence dans leur groupe du jeune Jae-lin - et son ascendance asiatique. Et puis il y a la très attirante baby-sitter Caity, amenée dans ce bunker contre sa volonté, en compagnie de son employeur et de Sarita, la fille de ce dernier. 

Chacun a ses propres motivations. Ils ne se connaissent pas, sont issus de milieux différents et ne partagent pas les mêmes croyances. Et ils cachent tous des secrets. La seule chose qu’ils ont en commun : ils sont prêts à tout pour survivre.

Les portes se referment sur eux, verrouillées et sécurisées par un code, connu d’un seul homme. Ils se trouvent dans le refuge le plus sûr au monde. Aucune raison pour que les choses tournent mal. Jusqu’à ce qu’un corps soit découvert dans le bunker…


Biographies :

S.L. Grey est le fruit d’une collaboration entre Sarah Lotz et Louis Greenberg.
Sarah Lotz est une romancière, scénariste… et fanatique du jeu Die-Hard Zombie. Elle vit à Cape Town, où elle écrit des romans policiers et thrillers sous son vrai nom, et sous le pseudo Lily Herne, qu’elle partage avec sa fille Savannah Lotz. Avec cette dernière, elle écrit "Deadlands", série littéraire pour ados. Elle est également l’auteur chez Fleuve Éditions de "Trois" (2014; Pocket, 2016) et "Jour Quatre" (2016).
Louis Greenberg, écrivain et éditeur, vit à Johannesburg. Il a été libraire durant de longues années, et a obtenu un doctorat en littérature, après s’être spécialisé dans la fiction post-religieuse et apocalyptique de Douglas Coupland.

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mercredi 22 février 2017

Info parution ! MILLÉNIUM TOME 5

Communiqué diffusé par #ActesSud

#M5 #Millénium
Ce week-end a été dévoilée la couverture de l'éditon suédoise du tome 5 !
On y lit déjà quelques indices... en suédois ;)
Allez, on vous aide un peu : Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander révèlent des abus d'État, Lisbeth Salander en prison, Les terribles secrets de la génétique...

Rendez-vous en librairie... le 7 septembre !

Et bien avant sur cette page pour  découvrir la couverture de l'édition française.

(Source Facebook Actes Noirs Actes Sud)

mardi 21 février 2017

Lu et approuvé : Reset de Brice Bigaré

RESET
de Brice Bigaré 
Paru le 16 décembre 2016
Broché et numérique - 483 pages 
(Createspace Amazon)


Mon avis : un roman de fiction
sous haute tension 5 * 


Je suis très contente d'être tombée sur ce premier roman de cet auteur indépendant, Brice Bigaré. La jolie couverture ne m'avait donné que peu d'indications, comme le titre, et les deux lignes de présentation (étoffées depuis) m'intriguaient alors j'avais téléchargé un extrait pour en savoir un peu plus en me demandant : pourrais-je le lire et le sélectionner pour mon thème de Février "la fin du monde" ?

Et j'ai été immédiatement et agréablement surprise alors je me suis lancée dans sa lecture. Et voici ce qui m'a séduite et mérite ma notation de 5* :

- la qualité d'écriture de Brice Bigaré. J'ai beaucoup aimé ses descriptions et le fait que ses personnages sont très vivants car ils expriment leurs sentiments ou leur doutes, leur peurs... Dès les premiers chapitres on est transporté en Afrique du Sud, c'est tout de suite attrayant, on s'y croirait. Très bonne plume. Le style est dynamique, le ton direct. J'ai cru déceler parfois des petits détails qui m'ont rappelé des similitudes avec des choses ayant existé ou qui pourraient exister, sortes de clins d'oeil (mais ça reste ma perception subjective).

- la structure du roman : en cinq parties. Ce roman est très travaillé. Avec un déroulé des developpements qui va crescendo. Au début Brice Bigaré dresse le portrait de ses personnages, on apprend à bien les connaître, que ce soit leur passé, leur situation, leur ressenti. Tout est précis comme l'est un métronome. Le lecteur suit cette routine établie volontairement par l'auteur. Les présentations sont faites, le schéma narratif est en place. Puis survient un évènement et tout s'éclaire. Ou tout dérape... On reste happé.

- Car l'histoire se révèle captivante. Quand on aime Stephen King, la Quatrième Dimension, Stevenson, etc. on ne peut être que convaincu par l'histoire proposée par Brice Bigaré, on baigne dans cette atmosphère à la fois fantastique, de polar noir, et de thriller. Le stress du lecteur augmente. La tension du roman et les rebondissements également. Il est trop tard pour reculer vous êtes impliqués dans ce chaos.

"Et chaque jour qui passe nous rapproche inexorablement d'une fin. La fin de notre système." 

Comment tout cela se terminera-t-il ? Je vous conseille de le découvrir en lisant ce roman très actuel, et qui est (je vous rassure) une fiction... mais (en êtes-vous si sûrs ?) qui pourrait finalement ne pas l'être... ça fait peur ! A la fin de la lecture, vous vous dites que désormais vous réfléchirez à deux fois avant tout Reset.

Message pour Brice Bigaré : J'ai hâte de découvrir le second tome post-Reset ! Un système quel qu'il soit est toujours endommagé il y aura nécessairement des failles, des pertes, des séquelles ? Comment restaurer le système ? Vraiment hâte de retourner dans ce chaos ! 

Lu et approuvé !

* * * 

Description


XXe siècle.
Un village isolé d’Afrique du Sud est atteint d’un mal inconnu, offrant après quelques heures d’incubation des capacités physiques hors du commun.

XXIe siècle. 
Dans une Europe où le terrorisme a pris une ampleur gigantesque, un obscur biochimiste s’intéresse aux passagers d’un avion disparu trente ans plus tôt et dont aucun rescapé n’a vieilli. Conscient de la puissance qu’ils incarnent, il voudra contrôler leur développement. Parmi eux, seule une femme est immunisée. Elle est enceinte. Et son enfant pourrait être la clé de la survie de notre espèce.

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jeudi 16 février 2017

Lu et approuvé : Le Syndrome Noah de Michael Fenris

Le syndrome Noah
de Michael Fenris
Paru le 10 novembre 2016 
aux Éditions Prisma
( 405 pages )

Mon avis : une fin du monde captivante
5* 

"La terre entière cesse d'exister, ravagée par son propre concept".

J'ai adoré le syndrome Noah. Et j'ai adoré faire connaissance dès les premières pages avec ce personnage seul et déstabilisé, en proie aux doutes de son avenir et aux regrets de son passé et de son amour perdus. Je l'ai lu en deux jours à peine car j'étais totalement captivée.
Ce roman, impossible à lâcher donc, est un formidable ouvrage à la fois post-apocalyptique, mythologique et religieux, d'aventures, d'action. Rien que sa couverture et les yeux du tigre blanc cherchent à vous fasciner.

Les événements et rebondissements se succèdent et ne nous laissent aucun répit, nous préoccupant sans cesse pour l'avenir du héros, Noah.

Habitant un appartement de Manhattan, il se rend à la cave et subit un véritable cataclysme comme le reste de l'Humanité. Mais il survit et ne retrouve plus sa compagne ni les habitants. Tous ont disparu. C'est le point de départ de l'histoire.

J'ai beaucoup aimé les premiers chapitres. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser que, selon Aristote, l'homme est par nature un animal social et politique. Il a donc besoin d'évoluer au milieu des autres au sein de la cité. Noah perd donc tous ses repères sociaux, sociétaux. Il réfléchit sur sa nouvelle condition, ses valeurs, sa logique et sa morale. Comment continuer à vivre, essayer d'être heureux, et se projeter dans l'avenir, après le chaos, quand il n'y a plus âme qui vive ?? Dès lors, le lecteur s'interroge sur la suite du roman. Maintenant que c'est la fin du monde, et que le héros est seul, comment l'auteur va-t-il faire avancer son histoire ? 

A partir de cet instant, je vous conseille de découvrir vous - même la suite des péripéties de Noah. L'imaginaire de Michael Fenris est riche et nous ouvre les portes sur un univers tour à tour sombre ou plein d'espoir. On frissonne, on stresse. J'ai même sursauté... Ce roman ne laisse pas indifférent, il vous interpelle et vous fait réfléchir. J'ai beaucoup aimé les références relatives au Déluge (entre autres) car elles sont présentées simplement par Michael Fenris, sous couvert d'un immense travail documentaire. Il a écrit et retranscrit son imaginaire de façon très visuelle pour nous offrir cette histoire originale, brillante et limpide. Le lecteur est happé dès les premières pages.

On sent bien la passion de l'auteur, c'est son second livre, pour les romans américains et quand on aime aussi cette littérature et les films d'action apocalyptiques tels que Armageddon ou le Jour d'après, on ne peut être que partant pour cette histoire de fin du monde unique et sans temps mort. 

Captivant !

Lu et approuvé.

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dimanche 5 février 2017

Lu et approuvé : Le monde de la fin de Ofir Touché Gafla


Le monde de la fin
de Ofir Touché Gafla
(467 pages - paru le 7 janvier 2015)
aux Éditions Actes Sud

Mon avis : un très joli et mirifique roman de fiction
5*

"Mais il y avait quelque chose qu'il avait toujours su.
La mort n'était pas la fin."


J'ai beaucoup aimé ce roman

- parce qu'il est présenté comme science fiction (bien qu'il ne soit pas question de vaisseau spatial ou de planètes aux noms bizarres) et parce qu'il correspondait à mon thème de lecture ce mois-ci : la fin du monde. D'accord il n'y a pas de catastrophe planétaire ou de virus dans ce roman mais il s'agit quand même d'une fin du monde : la fin du monde pour Ben, le personnage principal.

En effet, Ben perd son épouse Marianne, suite à un accident étrange, et pour lui son monde s'arrête. Le premier chapitre nous expliquera clairement la situation de Ben, et son chagrin immense. Pour y mettre un terme, il choisira de se donner la mort à la fin de ce premier chapitre car "... il y avait quelque chose qu'il avait toujours su. La mort n'était pas la fin." Et Ben est persuadé qu'il y a bien quelque chose après la mort, et il est sûr qu'il retrouvera Marianne dans l'autre monde : "le monde de la fin".

- il m'a rappelé un film de  1987 "made in heaven" (bienvenue au paradis) avec Kelly Mac Gillis. Le héros meurt suite à un accident et se retrouve au paradis. Il fait connaissance avec une belle jeune femme qui n'est jamais descendue sur terre. Ils vivent une histoire d'amour intense mais quand la jeune femme décide de vivre pour la première fois l'expérience de la terre en étant réincarnée dans un bébé, et en oubliant tout son passé vécu au paradis, le monde du jeune homme s'écroule. S'ensuit une quête pour retrouver son aimée. Il redescendra lui aussi sur terre, mais en ayant aussi tout oublier. Comment faire pour retrouver cet unique amour, cette âme soeur, que l'on croise une seule fois dans sa vie ?

- Ce livre est une oeuvre de fiction mais il est aussi beaucoup question d'amour. La vie de couple s'arrête-t-elle vraiment "jusqu'à ce que la mort nous sépare". Peut-on encore s'aimer après, si "après" il y a ? ou redevient-on libre d'aimer ? 

- Le roman est extrêmement bien écrit et structuré. En effet, on lit un chapitre sur Ben, et la quête de retrouver Marianne, et les chapitres alternés relatent les aventures d'autres personnages (même allégoriques). Tous ces personnages ont un lien les uns avec les autres. C'est un roman très riche et mirifique. L'univers proposé sort de ce que l'on connaît, les personnages sont vivants et ont une réelle identité. Même les arbres généalogiques sont vivants, gare à ceux qui voudraient leur arracher une branche dans le monde de la fin !!

Un livre que je vous conseille, car il est vraiment original !

 Lu et approuvé !



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Présentation Editeur : 


Ben Mendelssohn gagne sa vie en imaginant des fins pour les auteurs en mal d'inspiration. C'est donc en connaisseur qu'il apprécie d'ordinaire les ultimes rebondissements et les finales inattendus. Mais, déformation professionnelle ou irréparable chagrin, il ne se résigne pas au décès absurde et prématuré de Marianne, sa femme. Persuadé qu'un autre dénouement est possible, il est prêt à tout pour la retrouver, même si cela signifie rejoindre l'au-delà. Une balle dans la tête plus tard, Ben se retrouve dans l'autre monde, où il découvre des villes étranges dans lesquelles les défunts de tous les temps vivent une seconde existence, et des forêts peuplées d'arbres de vie gardés par des hommes qui n'ont jamais vécu sur Terre. Mais aucune trace de Marianne. Il engage alors un détective privé, sans savoir que sa quête aura d'irréversibles conséquences dans le monde des vivants.

Tout à la fois roman de fantasy, polar métaphysique et fascinant mélodrame, Le Monde de la fin réinvente avec facétie et profondeur le grand épilogue de nos vies. 

Publié en 2005 en Israël, où il est rapidement devenu culte, l'ouvrage a remporté le prix Geffen dans la catégorie du meilleur roman fantasy/science-fiction en 2005 et le prix Kugel de littérature hébraïque en 2006.